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[i57o]
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DE LA VILLE DE PARIS.
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171
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De Varadde, Poulain, Dauvergne, Eschevins ;
De Charmeau, Marcel, de Chomedey, Huault, Sanguyn, sr de Livry, Leprestre, Conseillers de la Ville;
Mess™ le President de Tambonneau, Duval, Lesueur, Janin, Feu, Masurier, Hotman, Hesselin;
Les depputtez de monsr l'Evesque de Paris;
Les depputtez du Chappitre de Paris ;
Le Procureur de Sainct Martin des Champs ;
Le Procureur des Celestins;
Sire Nicolas Paulmier, Pierre Perlan, de Beausse, Perrot, Duru, Becquet, Huot, Bellier, Quarteniers;
Messieurs Dupérier;
Charles Lecointe;
Jehan Merault;
Dallier;
Henry Ladvocat;
Becquet;
Pigneron ;
Duboys;
Courtillier ;
Maupeou ;
Baudart;
Guillaume ;
Monthelon;
de Reins;
Jacques Nicolas, et autres.
En laquelle assemblée, après avoir entendu la creance que led. sr Marcel avoit du Roy, et lecture
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faicte de certaines lettres du Roy, données à Argentan, le. . . f1' jour du present mois, et la matiere mise en deliberation, a esté conclud, advisé et deliberé par toute lad.assemblée que, attendu la grand et urgente necessité des affaires de Sad. Majesté, l'on doibt faire ouverture du Bureau de lad. Ville, pour le recouvrement de lad. somme de iuc lxxii" livres pour lesd, xxx* livres de rente; et neantmoings que, pour promptement fournir la somme de 11e ia livres pour l'effect contenu èsd. lettres, l'on doibt prandre icelle à interest, soit d'aucuns Italiens ou autres, à Lyon ou ailleurs, à la charge de iceulx rembourser des premiers deniers qui procedderont desd, xxx" livres de rente, le plus tost que faire ce pourra; et à ces fins, éslire et mander aucuns bourgeois de ceste Ville, qui en responderont ou s'en obligeront envers ceulx qui fourniront icelle somme de nc m livres, à la charge de les en indempniser, et neantmoins prier ceulx qui ont deniers de en secourir Sad. Majesté, dont leur sera constitué rente, suivant lesd: lettres. Et où ilz seroient de ce faire reffuzans et lad. somme ne peust estre receue de gré à gré, les y contraindre, ainsy qu'il a esté faict par le passé. Desquelz deniers leur sera constituée lad. rente, du jour qu'ilz auront baillé iceulx deniers ès mains du Receveur d'icelle Ville, nonobstant que les contractz n'en soient encores passez avecq le Roy et vérifiiez ès Cours souveraines.
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CCCVI. — Pour le service du Roy.
27 juin 1570. (Fol. 226 r°.)
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k De par les Prevost des Marchans et Eschevins
de la ville de Paris. "Sire Nicolas Duresnel, nous vous prions vous trouver presentement en l'Hostel de lad. Ville, pour
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entendre ce que avons à vous dire pour le service du Roy, vous priant n'y voulloir faillir.
"Faict le xxvne jour de Juing v° lxx -2).-
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'"' Le quantième est en blanc au Registre. Nous ne savons point d'ailleurs à quelles lettres il est fait allusion ici, celles qui concernent l'engagement de 3o,ooo livres de rente à la Ville étant datées de Beaumont-le-Roger, le 24 juin, comme il a été dit dans Ia note précédente.
'-' Les minutes du Bureau de la Ville contiennent, à la date du 29 juin 1570, une lettre originale du s' Vincent, Lieutenant ordinaire à Montereau, adressée aux Prévôt des Marchands et Échevins de Paris. Les actes du Bureau de la Ville pour Tannée 1570 sont tellement incomplets qu'on nous pardonnera de donner ici une analyse de cette pièce. C'est une réponse à une lettre de l'Éche-vinage, datée' de la veille, 28 juin. Il annonce qu'il a fait assembler aussitôt le Procureur et les Echevins de Montereau, avec une bonne partie des habitants ct les a informés sommairement que les trois prisonniers étaient notoirement suspects à la Ville pour avoir porté les armes, comme on le verra par son procès-verbal, qu'il leur envoie avec le procès de l'espion et des personnes dénommées dans lesd, lettres du 28, afin qu'il en soit ordonné au Conseil privé, ll assure qu'il fait bonne et exacte garde à Montereau et qu'il ies avertira incontinent des entreprises qui se feront par deçà. «Quant aux bacs ct basteaulx estans ès portz des rivieres de Seyne et Yonne circonvoisins et'3e nostre ressort, l'on a en tout et partout executté vostre mandement cy devant receu. Mais je puis vous asseurer, selon le commun rapport, que l'on passe ordinairement et aisément par le gay des rivieres, sans bac ne basteau, à cause que les rivieres sont basses... A Montereau, ce xxix° Juing 1570.-. (Arc/lives not., H 1881.) •
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